En 2024, près des deux tiers des quasi-collisions signalées entre drones et avions de passagers dans les 30 aéroports les plus fréquentés des États-Unis ont été attribués à des drones, marquant le taux le plus élevé depuis la pandémie de COVID-19 en 2020. Cette augmentation est en partie due à la prolifération des drones, avec plus d’un million en activité aux États-Unis, ce qui intensifie particulièrement les risques lors des phases critiques de décollage et d’atterrissage des avions.
Bien que la Federal Aviation Administration (FAA) ait interdit les vols de drones non autorisés à proximité des aéroports et exige l’enregistrement ainsi que l’utilisation de dispositifs de transpondeur pour les drones pesant plus de 250 grammes, l’application effective de ces réglementations reste difficile.
Pour contrer cette menace, la FAA développe des technologies de détection et des contre-mesures telles que le brouillage radio et les micro-ondes. Des experts en sécurité recommandent également des actions plus strictes, comme l’implémentation de systèmes de géorepérage automatisés et des mécanismes d’application similaires aux radars de vitesse routiers. Cependant, le fabricant de drones DJI a récemment abandonné son système de géorepérage en raison de charges administratives, ce qui pourrait aggraver les risques.
Des incidents récents, notamment une collision en vol avec un avion de lutte contre les incendies et des quasi-collisions avec des avions de passagers à San Francisco, Miami et Newark, soulignent la gravité de la menace. Les autorités insistent sur l’importance de poursuivre les contrevenants pour dissuader les activités illégales de drones et assurer la sécurité de l’aviation.
Source : Drones pose increasing risk to airliners near major US airports